


Désir
IL PARUT ALORS UNE BEAUTÉ À LA COUR ET ELLE SE MÊLA DU MONDE COMME IL NE VA PAS.
Notre Princesse de Clèves n'obéit pas aux prédictions de sa mère, aux lamentations de son mari, aux injonctions de son amant : elle « préfère ne pas consommer ». Cette princesse refuse, cette femme n’appartient à personne, cette libertine ne cède pas aux injonctions de jouissance immédiate, cette héroïne croit que l’existence lui doit plus qu’un destin de courtisane. Elle exige le romanesque, l’unique, le mythique.
Avec Yolanda Creighton et Benoît Margottin. Mise en scène Anne-Frédérique Bourget. Texte Marie-Madeleine De Lafayette et Lise Martin. Création lumière Bastien Gérard. Complicité chorégraphique Cristina Santucci. Complicité circassienne Cristóbal Espoz García. Collaboration dramaturgique Julien Vasselin et Chimène Lombard.
Soutiens : Région Hauts-de-France (aide à la création), ville de Marcq-en-Baroeul, le Pays de Mormal, La Verrière, Théâtre Massenet, lycée Edgar Morin de Douai, Scène culturelle La Fileuse, Le Prato - Pôle National des arts du cirque, Artéphile
RDV AU FESTIVAL D'AVIGNON 2021
ARTÉPHILE


[ Transmettre le vivant et créer le théâtre ]
Quand j'étais étudiante on m'appelait l'hybride parce c'était difficile de me définir. J'ai trouvé ma place au bord du plateau. Entre les textes et les corps. À respirer avec les acteurs, pour inventer un espace temps qui vaut plus que ce qu'il est, qui convoque les fantômes de nos souvenirs et de nos rêves.
Parce que le théâtre ce n'est pas de la littérature, c'est du vivant. C'est créer ce qui manque en ce moment, à en crever. Des corps qui suent pour faire sens, des voix qui murmurent des secrets et proclament des promesses, des vivants à la fois familiers et monstrueux, proches et inédits. Ce qui sauve de l'insensé de la vie et du monde c'est d'en jouer ensemble sur un plateau.
Il s'agit de transformer n'importe quel espace en plateau de théâtre. C'est-à-dire en espace de liberté créative et respectueuse. Il s'agit d'aider chacun.e à se rendre disponible à soi et aux autres.
Nos spectacles parlent des frontières que l'on dresse pour éviter d'être solidaire, des histoires qu'on se raconte par peur des autres, par conformisme, par paresse et qui nous font accepter que des gens meurent sur les plages où d'autres bronzent. C'était notre réponse à la violence aveugle. Nous étions allés à Paris dans la grande manifestation du dimanche 11 janvier mais ça ne suffisait pas. Je cherche toujours une réponse au plateau, à la confusion de ce qui arrive. Nous avons décidé d'arrêter d'attendre de peut-être avoir les moyens. De faire maintenant ce qui nous semblait utile. De partager notre travail avec le plus grand nombre. Anne-Frédérique Bourget


L'année de
Richard
De quoi Richard est-il le nom ? Qui est cet homme jeune et beau qui se fait élire sans avoir de parti ? Qui est cet homme froid et sournois qui se fait élire en dehors de tout système démocratique ? Qui est cet homme rouge et criard qu’on élit par refus d’autres partis ? Que se passe-t-il lorsqu’on laisse la peur prendre le pouvoir ? Richard est beau et séduisant, il caresse la joue des petits enfants et prend des vacances au soleil. Richard est glamour et dangereux, touchant et dégueulasse. Richard a le nom et la figure de tous les manipulateurs d’aujourd’hui. Richard tient debout parce qu’on le vaut bien.
Avec Azeddine Benamara, Lauriane Durix et Alexis Sébileau. Mise en scène Anne-Frédérique Bourget. Texte Angélica Liddell. Traduction Christilla Vasserot. Adaptation Compagnie MSKT. Création lumière Bastien Gérard. Création sonore Alexis Sébileau. Scénographie Nicolas Calado. Mouvements Cristina Santucci